Tuc-d'Audoubert fiche 03
Auteur
Animal représenté
Famille
Bovidés
Sous-famille
Caprinés
Genre
Capra Linné, 1758
Espèce
Capra sp.
Nom vernaculaire
Bouquetin
Expression
Culture
Numéro d'identification
Figure 200 (Bégouën et al. 2009)
Localisation
La Cheminée
Nature du support
Calcaire
Typologie
Paroi
Technique de représentation
Dimensions de la figure
L. 140 mm x l. 100 mm
Partie représentée
Profil ou vue
Sexe
Nombre de cornes
2
Description des cornes
Deux cornes, longues, sans anneaux, simple courbure
Longueur des cornes
Longue
Courbure des cornes
Simple courbure
Annelure des cornes
Sans anneaux
Style de la figure
Composition / Association
S'inscrit dans un panneau avec plusieurs représentations : trois bouquetins (Tuc d'Audoubert f.1 à f.3), deux chevaux, un animal indéterminé et un signe claviforme (Bégouën et al. 2009: 220).
Description
Sur la partie de la conque la plus éloignée du passage, une esquisse de bouquetin fait face au numéro 199 (Tuc d'Audoubert f.2). Elle se limite à deux courbes qui constitueraient les cornes et l'amorce du cou (Bégouën et al. 2009: 200).
Références
Bégouën et al. 2009
Bégouën et al. 2009, Bégouën R., Fritz C., Tosello G., Clottes J., Pastoors A., Faist F., Le sanctuaire secret des bisons. Il y a 14 000 ans dans la caverne du Tuc d’Audoubert, Paris, Somogy, 2009, 415 p.
Bégouën et al. 2009, Bégouën R., Fritz C., Tosello G., Clottes J., Pastoors A., Faist F., Le sanctuaire secret des bisons. Il y a 14 000 ans dans la caverne du Tuc d’Audoubert, Paris, Somogy, 2009, 415 p.
Relation
Tuc-d'Audoubert, grotte (Montesquieu-Avantès, Ariège, France)
Appartenant au réseau des cavernes du Volp, la grotte du Tuc d'Audoubert a été découverte par les trois fils du comte Bégouën, les 20 juillet et 10 octobre 1912 (fig. 1a). Longue de 640 m, elle se développe sur trois niveaux (fig. 1b) : réseau inférieur, où s'écoule le cours souterrain actif du Volp ; le réseau médian, qui contient les vestiges d'une occupation magdalénienne ; et le réseau supérieur, 12 m plus haut, qui s'étend sur 450 m d'un parcours parfois difficile. Le site archéologique occupe la totalité du réseau médian et la partie aval du réseau supérieur – de vastes salles, dans la partie profonde de ce dernier, ont conservé, sur le sol argileux, de nombreuses traces d'ours des cavernes et celles, plus tardives, du passage des Magdaléniens. Dans le réseau médian, l'habitat le plus important est daté d'il y a 16 500 ans (os brûlé du Balcon 1 avec une date au 14C-AMS de 13 600 ± 110 BP (GifA-102391) soit 16 412 ± 179 cal BP ; Bégouën et al. 2009). Autour d'un foyer, des vestiges d'activités diverses jonchent le sol, au pied des dessins pariétaux, et des fragments d'os sont fichés dans les fissures des parois. Dans le réseau supérieur, l'art pariétal, présent jusqu'à « la chatière », est absent de la seconde moitié du parcours ; il laisse la place aux traces, aux dessins et aux modelages sur les sols argileux, et aux objets déplacés, utilisés ou abandonnés. Les Magdaléniens ont laissé sur les plages d'argile l'empreinte de leurs pieds et de leurs talons. Enfin, tout au fond de la grotte, au centre de la dernière salle, sur un léger promontoire, apparaît un couple de bisons modelés dans l'argile, dénommé « les Bisons d'argile ».
Appartenant au réseau des cavernes du Volp, la grotte du Tuc d'Audoubert a été découverte par les trois fils du comte Bégouën, les 20 juillet et 10 octobre 1912 (fig. 1a). Longue de 640 m, elle se développe sur trois niveaux (fig. 1b) : réseau inférieur, où s'écoule le cours souterrain actif du Volp ; le réseau médian, qui contient les vestiges d'une occupation magdalénienne ; et le réseau supérieur, 12 m plus haut, qui s'étend sur 450 m d'un parcours parfois difficile. Le site archéologique occupe la totalité du réseau médian et la partie aval du réseau supérieur – de vastes salles, dans la partie profonde de ce dernier, ont conservé, sur le sol argileux, de nombreuses traces d'ours des cavernes et celles, plus tardives, du passage des Magdaléniens. Dans le réseau médian, l'habitat le plus important est daté d'il y a 16 500 ans (os brûlé du Balcon 1 avec une date au 14C-AMS de 13 600 ± 110 BP (GifA-102391) soit 16 412 ± 179 cal BP ; Bégouën et al. 2009). Autour d'un foyer, des vestiges d'activités diverses jonchent le sol, au pied des dessins pariétaux, et des fragments d'os sont fichés dans les fissures des parois. Dans le réseau supérieur, l'art pariétal, présent jusqu'à « la chatière », est absent de la seconde moitié du parcours ; il laisse la place aux traces, aux dessins et aux modelages sur les sols argileux, et aux objets déplacés, utilisés ou abandonnés. Les Magdaléniens ont laissé sur les plages d'argile l'empreinte de leurs pieds et de leurs talons. Enfin, tout au fond de la grotte, au centre de la dernière salle, sur un léger promontoire, apparaît un couple de bisons modelés dans l'argile, dénommé « les Bisons d'argile ».
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Droits
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Citer ce document
Bégouën, Robert; Pastoors, Andreas 2022. Tuc-d'Audoubert fiche 03 in : Averbouh A., Feruglio V. & Plassard F. Dir.
Base Jean Clottes - Animal Representation, Les représentations animales depuis la Préhistoire,
"Dossier Bouquetin",
mis en ligne le 28 Septembre 2022, actualisé le 21 Mai 2024, consulté le 31 Janvier 2025, https://animal-representation.cnrs.fr/s/bjc/item/6353
Collections
Coordonnées géographiques *
43.0231971741, 1.19661903381